Par
Aigue Marine dans
Maître A. le
6 Avril 2005 à 11:25
Mémoire brouillonne. Plus que les mots échangés. Frémissements, plénitude, surprises. Source de vie. Le silence et l'obscurité, le temps aboli. J'avais envie de naître.
Je me suis perdue. Où est cet inconnu sensible, tendre, vivant ? Je n'ai que faire de ces oripeaux
et carapaces. Je veux le retrouver, lui. Blessé sans doute, mais humain. Fragile aussi, mais homme. Je veux, j'ai besoin de me réchauffer à l'Absolu.
Raison raisonnable. Quelques lettres de lumière égarées dans le néant. Cette vie n'est qu'un rêve hanté par les gargouilles et les enchanteurs, par les fées et les gnomes. Et, parfois, je m'éveille...