• Voilà que me revient l'envie d'écrire. Tonnes de questions sur l'avenir, coups de gueule devant la bêtise, et la souffrance qu'elle provoque aussi. Tristesse, déception, colère.


    Colères oui, au quotidien... Petites, invisibles, imprévisibles. Blessures à la râpe. 
    Certains penseront que j'ai tout, et pourtant !

    Tout le superflu, le décorum, l'inutile, l'encombrant oui.
    Le maniérisme, l'apparence. Le vide.

    Rien de ce qui fait vibrer ma vie : communication, confiance, complicité,... , couple

    4C...


    KC


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  • J'ai besoin de retrouver mon coin d'intimité. Ben oui, j'ai écrit... Beaucoup... Ailleurs.
    Un an et demi entre parenthèses, en partie nulle part, en partie dans une autre vie qui est pourtant la mienne aussi. Comprenne qui pourra.
    De nulle part, je ne garde rien ou à peu près. Du vide, ça oui... Le droit d'exister aussi.
    De l'autre vie... C'est plus difficile à dire. Des rires, de la tendresse, de l'amitié... Et puis un amour vrai qui s'est battu, qui est mort pour mieux vivre. Du moins, je veux le croire à cette heure. Jamais je n'avais pleuré, je crois. C'est étrange. Si loin de ce que j'aurais pû imaginer. La glissade s'est faite doucement, sans image, sans contrainte. Aucune apparence, aucun préjugé... Aujourd'hui je me demande si la vie l'aurait permis.

    Il est temps assurément. Je me suis redressée. En route maintenant.


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  • Mieux nettement...
    Une entérite de trois semaines qui a emporté près de 6 kgs, comme une purge de tout ce que le sentiment de vide m'avait fait ingurgiter.
    Et puis tout ces mots dits, cette histoire construite à petits pas, cette intimité qui devient amitié.
    Ton retour par dessus tout, cause ou résultat... Peu importe. Les deux sans doute. Autrement. Différents.
    Si un doute avait survécu, il est mort : tu te conduis effectivement différement lorsque tu sais que c'est à moi que tu parles.
    Comme en écho, ces gens qui reviennent et que je suis incapable de reconnaître. Et toi ? Sur quelques phrases, un bout d'image trouble, une adresse perdue parmi tant d'autres ?? Je ne veux rien en conclure, je m'en empêche... Mais j'ai du mal !

    Profiter de chaque éclaircie, relancer la machine calmement. Eviter de me faire encore surprendre... Et me fier à mon ange.


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  • Bien sûr, ce n'est pas flagrant
    Bien sûr, je retombe encore très vite
    Et pourtant, je la sens au fond de moi
    Une envie qui se fait besoin
    Besoin de sortir doucement, prudemment, de ma torpeur
    Envie d'être gâtée, choyée
    Ces gestes reçus en émerveillement
    Et en même temps si fragile, si vite lassée
    Si facilement étouffée
    Comme en convalescence encore
    Période dangereuse, le temps des vautours...

    Sensibilité extrème, au bien-être comme à la douleur, et sans doute par-dessus tout à la sincérité... ou plutôt aux mensonges.


    Bientôt un an que tu es entré dans ma vie. Bientôt un an que tu m'as fait reconnaître ce dont j'ai besoin. Traces de toi encore...
    Une idée folle : et si...
    Un rien, une impression, un rêve... Un but.


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  • Des dizaines, sans doute même des centaines d'hommes ont traversé ma vie. Pour une heure ou pour quelques années... Et seuls trois m'ont laissé un souvenir sans tache. Seulement trois. 
    Bien sûr, je pourrais en ajouter quelques-uns qui ont eu au moins la franchise de leurs limites. Des rapports comme des contrats, ce n'était pas des relations. Nets et froids, pas vivants.

    Est-ce si compliqué la douceur, le respect et la sincérité ?


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