• Dommage cher maître, votre chute est pitoyable.
    Profondément déçue, blessée, triste... Je me sens trahie et bafouée.
    Le temps passé près de vous fut merveilleux mais je crains qu'il ne puisse renaître.
    Vous me parliez respect, j'en mesure la profondeur.
    Vous ne me verrez pas pleurer. Je rirai sans doute même aux éclats. Et je tenterai de garder ces moments en souvenir, à moins que... je ne m'éveille.


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  • Cette nuit, le loup est venu.

    Un murmure de lumière m'avait annoncé son retour.
    Sans même la lune pour compagne, il approchait.
    Le temps m'est parfois torture.

    Et sa chaleur, enfin, pour ma délivrance.
    Son regard a glissé sur les choses.
    Son corps a parlé d'apaisement.

    Et je l'ai aimé.

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  • Joli défi que votre froideur. Non pas qu'elle puisse me faire plier. Et même tout au contraire...
    Que j'ai donc aimé vous surprendre par ma présence, vous agacer par mes jeux, vous provoquer
    par ma liberté.


    Je ne serai pas votre soumise. Serez-vous mon compagnon ?

    Mais au diable les joutes ! Je tiens à votre complicité, à la tendresse de votre regard, aux
    tableaux que votre imaginaire dessine déjà. Dans ces nuits où bien d'autres perdent vie et raison,
    je nous aime gais et égoïstes jouisseurs sans autres limites que celles de notre bon plaisir.



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  • Mémoire brouillonne. Plus que les mots échangés. Frémissements, plénitude, surprises. Source de vie. Le silence et l'obscurité, le temps aboli. J'avais envie de naître.

    Je me suis perdue. Où est cet inconnu sensible, tendre, vivant ? Je n'ai que faire de ces oripeaux
    et carapaces. Je veux le retrouver, lui. Blessé sans doute, mais humain. Fragile aussi, mais homme. Je veux, j'ai besoin de me réchauffer à l'Absolu.

    Raison raisonnable. Quelques lettres de lumière égarées dans le néant. Cette vie n'est qu'un rêve hanté par les gargouilles et les enchanteurs, par les fées et les gnomes. Et, parfois, je m'éveille...


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  • Etrange aventure que celle-ci.
    Plus curiosité qu'attirance, et pourtant...

    En ce temps, je redécouvrais la liberté. Je ne cherchais qu'à me divertir. Joueuse donc, un peu provocante sans doute. Tu relevas le gant. Par jeu, par curiosité peut-être, semblant ravi de trouver partenaire.

    Ballet parfait des lames nues.

    Puis, comme par enchantement, vinrent ces longues heures en secret. L'immatériel se faisait magie. Hors des heures, deux êtres qui n'attendaient rien découvraient l'Autre.


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