• Solitude. Choisie oui, mais pas voulue.

    'spice de gros nounours parfois t'arrives même à me manquer. Pas assez de sales moments pour effacer les bons. Mais pas envie de les multiplier non plus : assez mal comme ça.
    Pas oubli non plus... juste lâcher prise. Et imposer la distance.
    Bizarre non? Je pourrais presque dire : "Je m'en vais parce que je t'aime."
    Caractère va! Prends soin de toi.

    "Brouillon" ou "publier" ? Je n'en sais encore rien. Pourquoi pas ou pourquoi faire ? Envie de te dire et refus de te fourbir les armes. Clic au hasard...



    .


    un PS aussi : chapeau ! Monsieur.   


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  • Marcher dans la nuit. Les pavés défilent. Mes pas retrouvent le chemin. Un carrefour. De l'autre côté, un autre monde, une autre nuit. Les lieux ont changé, un peu. La mémoire me revient dans les conversations échappées des terrasses. Nina est morte il y a longtemps déjà. Le 21... Je n'oublierai pas puisque la musique fleurira de couleurs. Rien là-bas aujourd'hui, je le sais. Appeler Caroline, si dure et fragile où est elle? Je passe à gué entre misère et extravagance. Les dîneurs achèvent, bruits de vaisselle. Parapoussière d'étoiles et deux marches pour la main de Vulcain. Quelques habitués dont je ne fais plus partie. Combien de temps déjà? Six mois ou dans une autre vie, peu importe. Je ne suivrai pas ses conseils aujourd'hui. Douce amère comme cette nuit. Poison insidieux. Rouge, or, noir. Coin de ciel qui défile immobile au rythme du tango. Cube d'ombre feu doré. Des yeux sentir ton sucre enrober la ponce glacée. Il attendra. Mon ongle suit ta courbe rectiligne. Flacon noir. I shoot the sheriff. Paillettes sanglantes dans l'obscurité de ma gorge. Les yeux ouverts sur l'acier des rêves. Absence... Des cordes claquent. Des nerfs fouettent un corps dur. Puissance du sang répandu de la naissance à la mort. Flamenco. Tu es la vie Belle! Tu veux m'entraîner dans ta folie. Corps lourd. Bassin qui se refuse. Tu me houspilles. Tu m'engueules. Tu m'arraches à cette chape. Rien ne te résistera. Le sol tremble sous le rythme. Et un cri de victoire qui se finit dans un rire. Je suis sauve et tu le sais. Un dernier cadeau et tu te retireras, jolie Fée. Une main m'entraîne au loin. Une autre assure mes pas. Le monde disparaît dans un regard. Glisser. N'obéir qu'à ces phalanges. Bruit et lumière. Animal. La vie me battra les tempes. Mes muscles vomiront la torpeur. Chaleur. Sueur. Traverser la nuit. N'être plus qu'un corps pris par le tourbillon. Temps aboli. J'approche la souffrance. Souffle et feu. Un pieu carbonise au fond
    de ma poitrine et libère les chaînes. Cendres de lumière qui me brûlent la gorge. Marcher encore. Bouger encore. Orange miel de béryl. Porte après porte. Ouragan qui ramène à l'essentiel. Désert qui renaît sous les trombes. Et bleu du petit jour
    qui m'échoue enfin sur un sourire. Tendresse offerte. Comme une dernière danse. Ou une première douceur...


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  • J'avais encore voulu entendre ton mal-être, y puiser des excuses. Mais à quoi bon? Je n'ai plus la patience, le temps à perdre à ce genre d'histoire. J'en connais trop bien la fin.

    Alors, avant la guerre et les haines, j'arrête là.

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    02-07-05

    Décidement non.

    Tu ne m'aimes pas. Tu es amoureux peut-être. Tu aimerais te servir de moi, à défaut de me voir ramper. Glorioles, chantage affectif, jalousie et égoïsme. Rien de bon pour moi.

    Dommage. J'aimais la tendresse et l'attention des premiers instants.


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  • ...

    Je devrais écrire peut-être. Je n'y arrive pas. Trop de désillusions et d'inconfort encore. Trop de doutes et de questions sans réponses aussi.

    Il faudrait du temps pour reconstruire et j'attends le prochain orage.


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  • Nuit calme. Et une petite lumière qui a brillé. Porte entr'ouverte. Ou seulement retour à la normale. Peu importe. Ta présence malgré tout. Infime. Bien plus indispensable que je ne peux le dire.

    Un peu moins froid.
    Un peu de paix.


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